Deadloch (2023)

Dans une petite ville côtière de Tasmanie, deux jeunes filles découvre le corps d'un homme du pays, nu et apparemment étranglé. La sergent-chef Dulcie Collins de la police municipale arrive sur les lieux pour procéder à l'investigation mais son supérieur hiérarchique l'informe qu'Eddie Redcliffe, une inspectrice va arriver du continent pour superviser l'enquête. Très vite, les deux policières ne sont pas du tout d'accord sur l'orientation à donner sur les pistes à suivre. Bientôt un deuxième corps apparait, portant les mêmes stigmates.

Mon avis

Cette série / feuilleton hautement comique ne plaira pas à tout le monde car elle aborde sexisme, racisme et homosexualité.

8 épisodes de 50 minutes qui tiennent en haleine car on est vraiment plongé jusqu'au cou dans cet imbroglio australien où les morts s'amoncellent comme des feuilles en automne.

Au programme : 

- une ville à priori tranquille où tout le monde cache un secret,

- un lac peuplé de carpes dégénérées par les ordures qui y sont déversées,

- onze hommes retrouvés la langue coupée, qui se révèleront être des harceleurs de la pire espèce (passage à l'acte !),

- une équipe de policiers hétérogène mais motivée chacun avec leur histoire personnelle, qui heureusement, finit par travailler ensemble.

Le tout s'inscrit dans une période où la ville organise sa "fête de l'hiver" qui enchaîne les exhibitions ou performances toutes plus originales et stupides que les autres autour de l'art, de la culture, des traditions ; il y a même un banquet avec une vache en broche - un peu dans le style des fins d'album d'Astérix avec les sangliers.

Le duo des deux détectives est on ne peut plus explosif entre la policée Dulcie Collins qui garde la tête sur les épaules et la grossière Eddie Redcliffe qui enchaine les bourdes.

Je recommande cette série à 100%.

Mots clés : comédie policière, humour noir